« Dis-moi ton actrice préférée, je te dirai qui tu es… »
Anne Egloff, Directrice du site de valorisation énergétique Valoryele, a choisi Agnès Jaoui.
Anne Egloff manage une usine d’incinération et de production électrique. Agnès Jaoui règne sur les plateaux de cinéma. Et, Au bout du conte, toutes deux dirigent une quarantaine de personnes. Si la réalisatrice désire très tôt devenir actrice pour séduire comme les princesses, c’est en l’an 2000 qu’éclôt tout son talent lors de son passage derrière la caméra. Anne Egloff, elle, s’identifie à une Belle au bois dormant réveillée par son entrée à l’École supérieure de Commerce de Paris. Traversée du miroir qui s’ouvre dans un premier temps sur… Le goût des autres !
Diplômée à 23 ans, Anne s’envole pour une mission humanitaire dans un hôpital de Pondichéry. Bonne fée impliquée dans la solidarité, elle est aujourd’hui chef de groupe chez Les Scouts et Guides de France âgés de 8 à 12 ans. Agnès Jaoui, de son côté, n’est pas en reste. L’artiste défend les droits des intermittents du spectacle, des étrangers en situation irrégulière, et adopte deux enfants brésiliens.
La scénariste/metteuse en scène/interprète écrit ses films avec Jean-Pierre Bacri. Anne Egloff revendique aussi son autonomie de dirigeante… en duo ! Depuis ses débuts de commerciale chez Sodexo jusqu’à son statut actuel de manager du site de valorisation énergétique de Valoryele, elle se renforce et s’enrichit grâce à la créativité de binômes féminins/masculins avec de proches collaborateurs.
Ces deux femmes affranchies, issues d’un milieu favorisé, ne se veulent ni icônes, ni pasionarias, mais refusent d’être passives Comme une image face à l’injustice sociale. Au fait, chère Anne, savez-vous quelle profession exerce Hubert, le père d’Agnès Jaoui ? Il est consultant… en management !
Cette chronique est dans Femmes & Business by L’Expansion
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