Faire du cinéma, c’est un métier, une responsabilité, un engagement. Et ça doit toujours être une passion.

Paul Vecchiali – Télérama 12 février 2015

vecchiali_retrospective_shellac_1En 2014 sortait sur les écrans, Nuits blanches sur la jetée de Paul Vecchiali. Un véritable retour en grâce pour ce cinéaste injustement méconnu dont la plupart des films réalisés depuis Le Café des Jules en 1988 n’avaient pas été distribués ou alors avaient connu une distribution plus que discrète. Toutefois, contrairement à ce que cette non-visibilité aurait pu faire croire, Vecchiali n’était pas resté inactif, loin de là, tournant pour la télévision, travaillant au théâtre, écrivant. L’abandon en 1998 à quelques jours du début du tournage de son film consacré à Watteau Les menus plaisirs ruina la santé physique et pécuniaire de Vecchiali et eut raison de sa détermination, et ceci jusqu’en 2012 où, lors d’une rétrospective que lui consacrait la Cinémathèque française, apprenant que Danielle Darrieux, son idole de toujours dont le visage découvert à 6 ans et 4 mois dans le magazine Vogue avait décidé de sa vocation, avait dit « il n’a pas le droit d’arrêter » pour que l’envie lui revienne. Sans doute ne l’avait-elle jamais quitté ! Le soutien de Shellac a probablement aussi aidé. Il y eut donc Nuits blanches sur la jetée, adaptation de la nouvelle de Fédor Dostoïevski, sublime rêverie amoureuse tout à la fois tendre et cruelle, puis C’est l’amour et, bientôt, Le Cancre avec Catherine Deneuve et Mathieu Amalric.
Ce retour sur les écrans et la sortie en DVD de huit films de Paul Vecchiali (ceux de la période Diagonale) est l’occasion de revenir sur le travail de ce cinéaste atypique, dérangeant parfois, attachant et stimulant toujours. Un homme qui a abordé tous les métiers du cinéma (producteur, scénariste, acteur, monteur), qui a aussi écrit des romans, nouvelles, pièces de théâtre, notamment Poussières ainsi qu’en 2010 aux Editions de L’Oeil : L’Encinéclopie, cinéastes « français » des années 30 et leur oeuvre.    

Paul Vecchiali naît à Ajaccio en 1930, passe son enfance à Toulon, s’installe ensuite dans la région parisienne, sort diplômé de l’École Polytechnique en 1955, y enseigne quelque temps, fréquente assidument la Cinémathèque française, collabore brièvement aux Cahiers du Cinéma ainsi qu’à La Revue du Cinéma, se lie d’amitié avec Jacques Demy avec qui il partage une même admiration pour Robert Bresson, Max Ophüls et Danielle Darrieux, devient l’assistant de Jean Eustache avant de passer à la réalisation, en 1961, avec Les Petits Drames, un film muet avec Danielle Darrieux. Ce film marque le début d’une carrière qui, en dépit de difficultés majeures, perdure encore aujourd’hui.

Les DVD édités par Shellac en deux volumes sous le titre Paul Vecchiali, le franc-tireur du cinéma français permettent de découvrir ou de redécouvrir huit films parmi les plus importants de l’époque Diagonale depuis L’Étrangleur en 1972 jusqu’au Café des Jules en 1988. Chaque coffret contient un livret avec, pour chaque film, le générique accompagné d’une déclaration de Paul Vecchiali, une critique parue lorsque le film est sorti, un texte écrit aujourd’hui, souvent par de jeunes cinéastes, une filmographie complète, quelques documents comme par exemple une lettre de René Allio, une d’Howard Vernon ou encore celle d’une spectatrice à la sortie de l’avant-première de Change pas de main. Pas de bonus à l’exception d’une courte rubrique qui nous propose de regarder le film en compagnie du cinéaste, soit un commentaire toujours éclairant de Vecchiali à propos des conditions de production, de la genèse du projet, des comédiens, du sujet. Pour compléter cette sélection, Qui êtes-vous Paul Vecchiali ?, un documentaire de Jérôme Reybaud, tourné en 2012, composé d’une longue entrevue et d’extraits de films et qui témoigne d’un amour et d’une connaissance du cinéma remarquable. Une parole intelligente, réfléchie, passionnée. Et par-dessus tout libre, comme Paul Vecchiali.

L’étrangleur raconte l’histoire d’un enfant, Émile, témoin lors d’une nuit de fugue d’un assassinat, il voit un homme étrangler une femme à l’aide d’une écharpe blanche. Profondément troublé, il ne pourra jamais effacer cette vision et s’attachera plus tard, lors d’incessantes promenades nocturnes, à faire revivre ce moment qui l’a marqué. Tourné en noir et blanc, ce drame propose un récit complexe qui enchevêtre les trajectoires de plusieurs personnages, Émile, un inspecteur de police, une femme prête à se sacrifier, un voyou qui dépouille les mortes de leurs bijoux. L’atmosphère est fascinante et perturbante avec des apparitions répétées et quasi irréelles de la première victime, celle qui obsède Émile. L’étrangleur à qui Jacques Perrin prête ses traits d’une pureté encore enfantine accompagne jusqu’à leur dernier souffle ses victimes, toutes des femmes solitaires et déprimées. Son geste meurtrier fait preuve d’une tendresse surprenante et bien évidemment dérangeante, sans doute pour les délivrer de la tristesse et du vide de leur existence. En suivant les déambulations nocturnes d’Émile, le film adopte une précision quasi-documentaire pour peindre divers quartiers populaires de Paris à la fin des années soixante, témoignant ainsi de l’amour du réalisateur pour les petites gens et les marginaux.

En 1974, Vecchiali tourne Femmes Femmes, un film très différent mettant en scène deux comédiennes vieillissantes qui vivent ensemble dans un appartement donnant sur le cimetière du Montparnasse. Dans cet appartement dont les murs sont placardés d’innombrables photographies d’actrices, les deux femmes qui ont eu autrefois le même mari font, défont et refont le monde, se déchirent et se réconcilient, donnant lieu à des scènes hallucinées et des coquetteries affectées. Elles entretiennent des rapports de complicité qui virent parfois à la haine, boivent beaucoup et peinent à payer les factures. Pour pallier le manque d’argent, Hélène, déguisée en soubrette, fait le ménage chez le voisin du dessous, l’autre court le cachet. Le film écrit à l’origine pour Danielle Darrieux et Simone Signoret, est interprété merveilleusement par Sonia Saviange et Hélène Surgère qui osent tout et débitent avec une intelligence consumée des dialogues brillants et drôles, émaillés de jeux de mots. Le film, tourné pour l’essentiel à l’intérieur sauf pour la scène finale qui se passe dans la rue, propose un mélange habile de modestie et de grandeur, de faux et de vrai. Les danses et les chansons qui ponctuent le récit permettent de tenir à distance une émotion qui pourrait être excessive. Deux superbes portraits de femmes.

Tout autre chose encore avec Change pas de main, un film pornographique. Une femme politique importante et potentiellement appelée bientôt à de très hautes fonctions reçoit la cassette d’un film pornographique dans lequel figure son fils. Pour découvrir l’identité de ses maîtres-chanteurs, elle engage une détective privée. Vecchiali répond à la commande en réalisant , certes, un film pornographique mais enchâssé dans un film policier qui reprend la plupart des codes habituels du film noir, à savoir boîte de nuit louche, chantage exercé sur une personne de pouvoir, machinations politiques mêlées à des trafics de toutes sortes, vengeance personnelle et détective à chapeau et à imper sauf que, première transgression et pas la moindre, le détective est une femme, lesbienne de surcroît. Ce film incongru déroule une intrigue tarabiscotée qui met en scène des personnages farouchement antipathiques pour la plupart et souvent cyniques. Vecchiali ne lésine sur rien et surtout pas sur la mise en scène qui refuse la demi-mesure et présente les scènes de sexe de manière frontale. Malgré des dialogues souvent drôles avec des jeux de mots, le film diffuse une tristesse sourde voire même désespérée.

De Corps à cœur tourné en 1979, Vecchiali dit que c’est le film qu’il rêvait de faire quand il était gosse, un mélodrame comme ceux des années 30 qui l’ont tant fait vibrer et donné le secret désir d’en fabriquer. Pierrot, beau gosse, la trentaine, garagiste de son métier, assiste un soir, dans une église, à un concert. Il voit une femme, Jeanne-Michèle, la cinquantaine grave et radieuse, pharmacienne de son état. Pierrot, subjugué, tombe irrémédiablement amoureux et n’aura de cesse de déclarer sa flamme. Après une petite enquête menée avec la complicité d’une amie, il retrouvera Jeanne-Michèle qui, longtemps, ne voudra rien entendre de cet amour. Elle finira par céder et le couple partira dans le sud pour vivre sa passion. Cette parenthèse enchantée connaîtra une issue tragique avec le suicide de Jeanne-Michèle. Cette délicate histoire d’amour impossible entre deux êtres séparés par la barrière de classe et la différence d’âge est sans conteste l’un des plus beaux films jamais réalisés sur l’amour car il en explore avec une douceur respectueuse toutes les composantes, en détaille toutes les nuances. Tragédie de la passion et mélodrame amoureux, Corps à cœur est porté par deux comédiens à la grâce incandescente. Hélène Surgère bouleverse avec un jeu distingué et subtil, éthéré et sensuel, Nicolas Silberg allie force et douceur, animalité et spiritualité et confère à son personnage de séducteur de banlieue une profondeur tragique. Corps à cœur est aussi un film populaire magnifique dans la veine des films de René Clair et de Marcel Carné. Autour de Pierrot gravitent les habitants de la ruelle, des gens simples et chaleureux, ceux auprès desquels l’amoureux désespéré pourra trouver le réconfort, une fois l’amour disparu. La mise en scène qui se tient au plus près des personnages, caressés par une lumière douce et une caméra sensuelle, le ton doucement élégiaque exprime le sentiment que le bonheur et le malheur sont contenus l’un dans l’autre, indissociables et laisse entrevoir la crainte diffuse d’une fin brutale.

En 1982, Paul Vecchiali réalise En haut des marches, un film qu’il dédie à sa mère, décédée depuis peu. Il faut dire que, sans doute davantage que dans ses films précédents, la part autobiographique compte pour beaucoup. Le film se déroule à Toulon, ville où le réalisateur a passé son enfance et met en scène une femme dont le mari a été injustement accusé de pétainisme, comme ce fut le cas pour le père de Paul Vecchiali. En 1963, Françoise Canavaggia est de retour à Toulon après des années passées en Corse. Son mari, accusé de pétainisme, a été assassiné et elle revient pour se venger de ceux qui ont dénoncé son époux. Elle arpente la ville dans tous les sens tout en se remémorant des moments de sa vie, son arrivée à Toulon en 1931, la guerre, la libération. Le film joue sur trois espaces temporels différents : le présent qui suit Françoise dans ses déambulations et ses rencontres ; le passé avec de brefs retours en arrière, des discussions  et les discours de Pétain ; un futur imaginaire dans lequel Françoise, défendue par sa filleule, doit se justifier. À sa sortie, nombre de critiques ont voulu y voir une réhabilitation de la collaboration, d’où son insuccès. À le revoir aujourd’hui, il est clair qu’il n’en est rien et qu’au contraire, le film condamne les simplifications précipitées, les classifications manichéennes, les amalgames, les épurations discrétionnaires et revendique la nécessité de replacer les choix et les actions de chacun dans le contexte de l’époque. Le film émouvant et complexe est porté par une Danielle Darrieux impériale d’une sobriété et d’une justesse sans faille. Une pure merveille.

Rosa la Rose, fille publique tourné en 1985, comporte tous les éléments de la tragédie, à savoir unité de temps, de lieu et d’action. Le film se déroule dans le quartier des Halles, en une journée, celle du vingtième anniversaire de Rosa. Gilbert son souteneur lui offre un banquet. Tous les amis sont là, prostituées, souteneurs, l’ambiance est bonne et Rosa est radieuse, vêtue de sa robe bleue. Arrive Julien, un ouvrier. Le coup de foudre est réciproque entre l’ouvrier et la fille des rues. Gilbert ne supportera pas le désir d’émancipation de Rosa. Marianne Basler, nouvelle venue dans l’univers vecchialien, est bouleversante de beauté, de sensualité et de pureté. Elle incarne avec une naïveté désarmante ce personnage dédoublé et irréconciliable, Rosa la tendre jeune fille emportée par l’amour et Rosa la rose, la prostituée porteuse de sa propre tragédie. Filmé dans le nouveau quartier des Halles, souvent de nuit, le film est d’une très belle beauté formelle.

Dans Encore/Once more tourné en 1988, Vecchiali abandonne les personnages féminins pour dessiner le portrait de Louis. La quarantaine, englué dans une crise conjugale dévastatrice, Louis succombe aux avances d’un homme, Frantz dont il tombe éperdument amoureux. La découverte de son homosexualité le révèle à lui-même et Louis n’aura de cesse dès lors de multiplier les rencontres, de vivre sans tabou et sans limite. Le film est découpé en neuf plans-séquences pour neuf chapitres couvrant les années 1978 à 1987, un jour chaque année, celui de l’anniversaire de sa fille. Le film suit Louis, dans son rapport à l’amour, toutes les possibilités de l’amour, avec Frantz tout d’abord qui le séduit mais refuse de l’aimer, avec Michel son compagnon, avec les nombreux amants de passage, avec sa fille et la tentation de l’inceste, avec son ex-femme, Sybèle. Louis est un personnage trouble, un jusqu’au-boutiste de l’amour qui tentera de se suicider après l’abandon de Frantz et n’aura de cesse ensuite de vivre tous ses désirs en dépit des dangers pour lui et pour les autres. S’il est vrai que la figure centrale est Louis, Vecchiali dessine avec Sybèle, magnifiquement interprétée par une Florence Giorgetti intense, un personnage féminin particulièrement intéressant. Humiliée, méprisée et désespérée au début du film, elle réussit à rétablir une relation harmonieuse avec Paul, faite de compréhension et d’acceptation. Vecchiali semble ne vouloir ignorer aucun désir et revendique la recherche du plaisir comme moyen d’ouverture au monde et à la vie. Histoire d’amour romantique et absolu au temps du sida, Encore/Once more est un film profondément dérangeant qui est aussi, paradoxalement, un formidable hymne à la vie.

Le café des Jules, tourné en 1988, sur un scénario de Jacques Nolot qui joue aussi le rôle principal, se déroule en une nuit dans un café de la banlieue parisienne. Quelques copains de bistrot immatures boivent, rigolent, s’amusent de leur propre virilité, se chamaillent au sujet de leurs engagements politiques ou syndicalistes sans oublier de malmener les rares femmes présentes. Il n’y a pas là de vraie méchanceté, simplement une manière comme une autre de se distraire de la routine d’une vie étriquée et de l’ennui qui en découle. Le retour de Christiane qui a vécu à Paris et l’arrivée de David, représentant en lingerie fine exacerbent les ressentiments, attisent la jalousie devant la réussite, excitent le racisme ordinaire et le machisme latent. Il suffira d’un rien alors pour que quelques types a priori juste un peu bêtes et avinés dérapent et après avoir dansé et chanté vêtus de sous-vêtements féminins, se retrouvent acteurs ou complices d’un viol. Si le viol est filmé avec discrétion et retenue, il n’en est rien de la scène de danse beaucoup trop longue et outrancière, une scène qui n’apporte pas grand-chose si ce n’est la possibilité d’une homosexualité latente. Le lendemain, la journée recommence, pareille à toutes celles d’avant, comme si rien ne s’était passé. Le final est glaçant. Les personnages sont dans l’ensemble plutôt antipathiques, pas une caractéristique du cinéma de Vecchiali, plus porté à l’empathie pour ses personnages. Serait-ce l’influence de Jacques Nolot ?

En 2015, Shellac publiait le DVD de Nuits blanches sur la jetée, sorti en 2014. Un noctambule Fédor se promène sur la jetée d’un port de la Méditerranée, il y fait la rencontre de Natacha, une femme qui attend l’homme de sa vie, lequel tarde à venir. L’action se déroule en quatre nuits au cours desquelles Fédor et Natacha se retrouvent, devisent, dansent, attendent. Au bout de ces quatre nuits dont on ne sait trop si elles sont réelles ou fantasmées, Fédor finira par révéler à Natacha l’amour qu’il a pour elle. Fédor est un personnage masochiste, tenté par la dépression et l’échec, Natacha est, elle, résolument tournée vers la vie. Le film est d’une beauté plastique exceptionnelle magnifiée par des éclairages délicats, les lumières de la ville au loin, le reflet du phare sur les visages des protagonistes. Les deux comédiens disent avec une émotion justement distanciée des dialogues très littéraires voire à la limite de la préciosité. Un très beau film.

Âgé aujourd’hui de 85 ans, Paul Vecchiali demeure un cinéaste atypique et inclassable. Nostalgique du cinéma populaire des années 30 dans lequel il a versé une petite touche expérimentale, il est toujours resté attaché au réalisme social d’où les nombreux personnages de petites gens et de marginaux qui peuplent ses films, il a constamment refusé la narration traditionnelle, proposant des séquences chantées et dansées qui brisent la continuité narrative, intervenant pour présenter son film. En 1976, il a fondé une société de production, Diagonale avec Jean-Claude Biette, Jean-Claude Guiguet, Noël Simsolo, Marie-Claude Treilhou auxquels se sont joints plus tard Jacques Davila et Gérard Frot-Coutaz. Associée à un traiteur qui marchait très bien, installée au Kremlin-Bicêtre, cette société fonctionnait sur quelques principes de base tels que coopération, entraide, partage des tâches, budget calculé au plus juste et toujours respecté, tournage rapide et liberté créatrice et témoignait d’une grande compréhension des enjeux artistiques et financiers. Vecchiali a toujours aimé avoir autour de lui une troupe de comédiens et de techniciens avec lesquels il aime travailler directement, a toujours monté ses films, tourné très vite mais seulement après un long travail de préparation. Le temps passant, la mort ayant parfois fait son œuvre, les équipes ont changé mais le principe est demeuré le même.

Sans doute est-ce grâce à cela qu’il a pu tenir aussi longtemps et ceci malgré les difficultés et les embûches. Des 47 refus que lui a infligés la commission de l’avance sur recettes, il a eu l’humour et l’élégance de réaliser À vot’bon cœur (2004), un film dans lequel un cinéaste projette de tuer un à un tous les membres de la commission. Son cinéma se signale aussi par une cohérence thématique puissante, à savoir l’expression de l’amour et l’exploration du désir sous toutes ses formes même marginales, même déviantes: prostitution, viol, homosexualité, vecchiali-retrospective_shellac_2bisexualité, mais aussi l’amour des petites gens et une composante autobiographique. Un cinéma toujours inventif qui témoigne d’une compréhension absolue des codes cinématographiques ce qui lui permet de mieux les détourner, qui témoigne d’une maîtrise formelle souvent époustouflante sans oublier une direction d’acteurs d’une extrême précision (sauf rarissimes exceptions), expression de l’amour qu’il leur porte depuis toujours. Paul Vecchiali, un cinéaste à découvrir pour ceux qui ne le connaîtraient pas encore, à redécouvrir pour tous les autres.

Paul Vecchiali le franc-tireur du cinéma français – 2 coffrets DVD – Shellac Éditions
Nuits blanches sur la jetée – Shellac Éditions