Je n’interroge jamais ma femme au sujet de mes défauts. J’essaie de faire en sorte qu’elle les ignore et qu’elle s’occupe plutôt de mon sens de l’humour. Ne laissez pas une femme soulever le tapis, Messieurs, car c’est bourré de défauts en dessous.
Paul Newman
L’affiche du 66e Festival international du Film de Cannes représente Paul Newman et Joanne Woodward qui s’embrassent dans une spirale cinétique à la Saul Bass. L’Agence Bronx fait tourbillonner les amoureux dans un cliché de A new kind of love/La Fille à la casquette de Melville Shavelson, film tourné à Paris en 1963.
Paul Newman épouse Joanne Woodward en 1958. Cette année-là, le couple est réuni pour la première fois à l’écran dans The long hot Summer/Les Feux de l’été de Martin Ritt. Le film est sélectionné à Cannes, et le comédien remporte le prix d’interprétation.
Devenu cinéaste, il revient en 1973 avec sa femme et muse dans The Effect of the Gamma Rays on Man-in-the-Moon Marigolds/De l’influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites. C’est au tour de Joanne Woodward de décrocher le prix d’interprétation. Jamais deux sans trois, les inséparables d’Hollywood arpentent la Croisette en 1987 avec The glass menagerie/La Ménagerie de verre, l’ultime réalisation de l’acteur.
Paul Newman fait aussi trois fois cavalier seul à Cannes. En 1977 dans Slap shot/La Castagne de George Roy Hill. En 1994 dans The Hudsucker proxy/Le grand saut de Joel Cohen en 1994. Et, hors compétition, dans Exodus de Otto Preminger en 1960.
Joanne se réveille
« Dis-moi, j’ai dormi longtemps ? »
« Trop longtemps »
Souffle Paul qui la soulève au bout de ses mains
Une sensation étrange l’envahit
Pointillés d’artifice à l’incandescence de bougie
Dans la galaxie, l’électricité de Paul
l’enveloppe, la décolle, l’incendie
« Laisse-toi aller, laisse-toi faire »
Tout le corps de Joanne resplendit
Est-elle sur la lune ou dans les étoiles ?
Paul est-il réel ?
Ses doigts s’accrochent dans ses cheveux
Et leur baiser prend feu.
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